Une personne stomisée,

c’est une femme ou un homme qui a dû subir une intervention chirurgicale consistant à aboucher un organe directement à la peau (colostomisé, iléostomisé et/ou urostomisé).

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La réinsertion qui s’avère nécessaire après la sortie de l’hôpital ne peut pas être prise en charge par les services médicaux eux-mêmes. L’association œuvre précisément dans ce but :

réinsertion, acceptation du handicap et retour à une vie aussi normale que possible.

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Du fait de leur état de handicapés digestifs ou urinaires, ces opérés doivent faire un effort d’adaptation qui parfois s’avère très difficile car la dérivation artificielle des matières ou des urines atteint l’être humain dans une fonction liée à son intimité corporelle. Or, ce handicap est d’autant plus facilement supportable que le stomisé est bien appareillé, bien informé et bien aidé psychologiquement. Il est donc naturel que l’expérience acquise par les médecins, infirmières, stomathérapeutes et les stomisés eux-mêmes soit au service des nouveaux opérés.

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Schématiquement les stomisés sont confrontés à deux sortes de problèmes :

 

- des problèmes physiques, c’est-à-dire essentiellement d’appareillage et soins de la peau. Les progrès immenses réalisés tant dans le domaine de l’appareillage que des protecteurs cutanés, ont grandement amélioré ces problèmes.
- des problèmes psychologiques qui ne seront jamais mieux résolus que par les stomisés entre eux. Il est bon qu’un récent opéré rencontre un ancien, en pleine forme et heureux de vivre, auquel il puisse parler, poser toute question qui le tracasse, sachant que la personne qui vient le voir a traversé des moments aussi difficiles que ceux qu’il traverse lui-même et qu’il les a surmontés. Ceci est très important à savoir dès le moment de l’opération.